Cette formulette de jeu chantée est souvent interprétée par les femmes à l’intention des enfants pour les effrayer. Les petits sont cachés sous la natte ou sous les couvertures et ont les yeux fermés. L’interprète répète à plusieurs reprises cette courte formulette : en même temps, elle tape sur le foyer de la case, ou bien elle fait des petites traces dans les cendres (des initiales, des sillons avec les doigts, les pieds, elle peut aussi planter des petites nervures de feuilles de cocotier, etc.). A la fin de la formulette, elle invite les enfants à regarder les petites marques laissées par les morts appelés, preuve de leur passage. Elle peut alors crier « iaiai papao » ou « iaiai tepolo » et les enfants s’enfuient en courant.
Thithi qau lolo
Xulu jë i (nom d’un mort)
Prier, prier
Pour appeler l’âme du vieux (nom d’un mort)