Ce proverbe est tiré de l’histoire du mauvais pêcheur de crustacés d’Ouvéa.
Il nous enseigne ceci : à la marée basse, le mauvais pêcheur avance entre les popinées apparues par-ci et par-là en abondance, allant à la recherche de superbes langoustes. Mais ce jour-là, ce n’est pas le bon moment pour les langoustes. Il revient alors sur ses pas pour pêcher des popinées. Mais comme c’est déjà la marée haute, il ne trouve rien. Pour ne pas rentrer bredouille, il essaye d’en trouver en tâtant dans les creux des coraux. Et c’est ainsi qu’une murène lui mord le doigt. « Adieu langoustes ! Adieu popinées », se dit-il en rentrant sans « sac de langoustes, ni de popinées… », juste avec le doigt mordu par une murène.
« Caa ke tang otr, caa ke tang wahep ke oloû hminya obanyen böhngöc ».
« Sans sac de langoustes, ni de popinées, il se fait mordre le doigt par une murène »